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Par Nanor Froundjian
L’Université française en Arménie (UFAR) reçoit la délégation française, conduite par le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke. L’objectif: discuter de projets en cours, l’avenir de l’Arménie et le role actif que les jeunes y joueront.
“Nous avons sans doute ici devant nous des acteurs de l’avenir de votre territoire, de votre pays,” a dit Pannekoucke, prenant la parole devant le corps étudiant de l’université.
Un des projets issus de la collaboration entre la région et l’UFAR est un programme de stage de sept à neuf semaines pour des étudiants de quatrième année de l’université originaire du Syunik. Le programme vise à la fois l’élargissement des expériences des jeunes et le soutien au Syunik pendant les périodes précaires.
“La sécurité d’un pays c’est aussi ses talents et son énergie, et vous avez là une jeunesse qui déborde d’énergie, de dynamisme, de motivation,” a dit Salwa Nacouzi, la rectrice de l’UFAR.




La délégation a discuté de projets actuels et futurs en collaboration avec l’UFAR.
C’était une idée qui avait été lancée en octobre. En six mois, Dès le mois d’avril, un groupe de huit élèves de l’UFAR ont débuté leur stages en France dans leur domaine d’études.
“Je vous remercie de tout mon cœur pour cet accueil chaleureux. C’est une expérience immense. C’était vraiment intéressant pour moi,” a dit Lyuba Boyajyan, une étudiante à L’UFAR, née à Meghri, qui a complété son stage dans la ville de La Couronne en France.
Anna Khachatryan, qui vient de Sisian dans le Syunik, se remémore de son expérience à Montélimar. “Pour moi, c’était très enrichissant et c’était aussi une belle opportunité d’appliquer mes connaissances et compétences acquises à l’université,” a-t-elle dit.
Dans le cadre de ce partenariat ancré dans la réciprocité, Pannekoucke a annoncé un financement d’1.5 million d’euros à destination de l’UFAR. Cette décision vient réaffirmer le soutien de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour le développement de projets en collaboration avec l’Arménie.
“Investir pour la jeunesse, c’est investir pour l’avenir, parce que vous êtes l’avenir, je crois que c’est essentiel,” a dit Catherine Staron, vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Thierry Kovacs, conseiller régional d’Auvergne-Rhône-Alpes et maire de Vienne, a également mentionné l’ouverture de l’agence consulaire française à Goris.
C’est un établissement qui, selon lui, porte un message symbolique qui dit: “La France est là, la France soutient l’Arménie, soutient le Syunik vis-à-vis de ceux qui ont des velléités et qui voudraient encore faire du mal au peuple arménien,” affirme Kovacs.
“Ce qui est en train de se jouer en Arménie, c’est un combat de la démocratie contre la dictature, c’est un combat de la liberté contre l’oppression – et c’est aussi notre combat,” a-t-il déclaré.
La visite de la délégation de près de 70 membres s’est mise en place dans le cadre d’une invitation des Assises de la coopération décentralisée franco-arménienne qui a débuté à Goris le 1er juin dernier.
Les membres ont ensuite enchaîné une rencontre avec le premier ministre d’Arménie Nikol Pashinyan et le président de la république Vahagn Khachaturyan, pour échanger sur les sujets pertinents quant à l’avenir du pays, a mentionné Pannekoucke. Ce dernier a pris soin de saluer l’engagement de Laurent Wauquiez, l’ancien président de la région, qui a démarré les relations entre l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Arménie.
Pannekoucke a également appuyé son souhait de voir la délégation aller au plus près du terrain afin de prendre en compte les enjeux actuels ainsi que les difficultés auxquels l’Arménie et le Syunik sont confrontés.
“Il y a cette incroyable résilience de l’Arménie depuis maintenant plus d’un siècle, avec un patrimoine absolument exceptionnel, une histoire qui est absolument incroyable et une force qui dépasse de loin de nombreux territoires que nous pouvons traverser,” a-t-il dit.
Tout en étant conscient des enjeux et problématiques du pays du Caucase, Pannekoucke porte le regard vers l’avenir et souligne l’importance de la jeunesse en tant que force motrice pour assurer l’épanouissement du pays.
“Si nous avons voulu voir autant cette jeunesse, c’est parce que nous voulons voir l’avenir de l’Arménie et que nous souhaitons être à vos côtés pour porter, avec l’ensemble des acteurs du pays et de la région du Syunik en particulier et avec vous, ce que doit être l’Arménie demain,” a dit Pannekoucke.