Ce vendredi, la France faisait ses adieux au monstre sacré Charles Aznavour.
L’hommage national s’est déroulé aux Invalides à Paris, en la présence d’illustres artistes proches du crooner français. L’Arménie rendra également hommage ce samedi 6 octobre, avec un deuil national en son honneur.
Par Tigran Yegavian En ce printemps 2024, l’Arménie vit les heures les plus graves et décisives de son histoire en tant qu’Etat souverain indépendant. Depuis bientôt quatre ans, l’Arménie et la nation arménienne subissent une interminable descente aux enfers. Le pire des scénarios se produit et se décline à tous les niveaux de la société : défaite, deuil, amputations territoriales, démographie déclinante, incapacité des élites à se relever du désastre et montrer l’exemple. Aussi l’Arménie fait les frais d’une gestion calamiteuse du pouvoir par ses dirigeants successifs et des circonstances géopolitiques aggravantes. La voici à présent menacée dans son existence. […]
Le 9 mai, le mouvement “Tavush pour la Patrie” est entré dans la capitale d’Arménie, Erevan. Il est mené par le primat du diocèse de Tavush de l’Église apostolique arménienne, l’archevêque Bagrat Galstanyan. Environ 30 000 Arméniens se sont réunis sur la place de la République. Le 19 avril, le gouvernement du Premier ministre de Nikol Pachinian a signé un accord de démarcation avec l’Azerbaïdjan. Une zone située dans la région du Tavush sera remise à l’Azerbaïdjan. Galstanyan, a de nouveau condamné « ce processus unilatéral illégal » lorsqu’il s’est adressé à la foule.
L’Arménie fait-elle des concessions unilatérales en faveur de l’Azerbaïdjan? Ces décisions menacent-elles la sécurité du pays? Le 19-20 avril dernier, le Premier ministre Nikol Pachinian a annoncé la reddition de 4 villages du Tavush à l’Azerbaïdjan. Ces villages appartenaient à l’Azerbaïdjan soviétique mais sont passés sous le contrôle de l’Arménie après l’indépendance en 1991. Cet accord a été pris pour assurer le début du processus de démarcation et de normalisation des relations avec l’Azerbaïdjan. Les Arméniens ont le sentiment qu’il s’agit d’une concession unilatérale supplémentaire de la part de Pachinian et qui mène à plus d’insécurité pour l’Arménie. Pour Taline […]
Le 4 mai, le mouvement «Tavush pour la Patrie» a lancé une procession depuis le village frontalier de Kirants jusqu’à Erevan. Le leader du mouvement est le primat du diocèse de Tavush de l’Église apostolique arménienne, l’archevêque Bagrat Galstanyan. La principale revendication du mouvement est l’arrêt la délimitation de la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Quels sont les facteurs qui ont mené à la perte de l’Arménie dans la guerre des 44 jours en 2020 dans le Haut-Karabagh? Quels choix militaires azerbaidjanais a permis la victoire de l’adversaire? Entre-temps, l’Arménie s’est réarmée auprès de l’Inde et de la France. Ces achats d’armes sont-ils pertinents dans un un scénario de guerre? Le colonel Jean-Luc Theus, ancien attaché de défense français dans le Caucase du Sud, répond à ces questions.
Gevorg Simonyan habite à Kirants. C’est l’un des villages frontaliers avec l’Azerbaïdjan qui est menacé de passer chez l’adversaire, l’Azerbaïdjan. Les maisons de Gevorg Simonyan et de Khanum Tamrazyan font partie des maisons qui pourraient se retrouver du côté azerbaïdjanais en raison de la démarcation de la frontière à travers le village. Pour Gevorg et Khanum, le problème n’est pas la maison ou le jardin. Il y a ici une autre question, plus importante.
Auteur: Paul Sookiasyan Traduction: Ani Paitjan Plus tôt ce mois-ci, l’Arménie a officiellement lancé pour la première fois un processus longtemps retardé. Celui-ci vise à délimiter ou à définir légalement une section de sa frontière avec l’Azerbaïdjan. Cette décision a déclenché des protestations continues à travers le pays. Ce processus devrait impliquer qu’Erevan remette à Bakou quatre villages abandonnés le long de la frontière entre la région de Tavush, au nord-est de l’Arménie, et le district de Qazax, au nord-ouest de l’Azerbaïdjan. Cette annonce a suscité de vives protestations dans les communautés voisines de Kirants et Voskepar. Là, de nombreux […]
C’est devenu une urgence pour les Arméniens de la diaspora de s’engager davantage pour l’Arménie. Urgent parce que, selon Nelly Poliakov, responsable de la communication à la Fondation Hovnanian, l’Arménie traverse une crise existentielle qui pourrait mettre douloureusement à mal le pays et sa diaspora. Alors, diverses organisations de tourisme, d’informatique,à destination de la diaspora, et autres, ont créé le forum Engage Armenia. S’engager pour l’Arménie. Pendant 9 jours du 6 au 13 mars, ce groupe d’une dizaine de personnes issues, pour la plupart, de la diaspora mais vivant en Arménie, a sillonné quatre pays d’Europe et s’est rendu dans […]
